Depuis des années, les politiques du logement renforcent le logement cher, amplifient la crise du logement, la financiarisation du logement social et les inégalités sociales.

E. Macron, soutient le logement cher et s’en prend aux plus modestes :

• Économies sur le dos locataires et des mal logées : baisse des APL, suppression des aides à la construction HLM, ponction dans les caisses des HLM …. au profit des investisseurs et des plus riches : Suppression de l’ISF, baisses d’impôts, cadeaux fiscaux…
• Précarisation des statuts locatifs, extension des plateformes de location Airbnb&Co au détriment des habitant-es, fraude massive aux rapports locatifs, hausse des logements vacants, des expulsions en hiver, sans juge-ment, marchandisation du logement social …

Conséquence : la crise du logement sévit comme jamais depuis 50 ans :

300.000 sans abris réprimés toujours plus durement, 2,1 millions de demandes HLM et de moins en moins d’attributions, 30.000 familles menacées d’expulsions forcées en 2022 et une dépense toujours plus lourde pour se loger, souvent si mal que nos enfants sont malades, tandis que les charges de chauffage et d’énergie explosent pour des millions d’entre nous …

Pendant 5 ans, nous avons résisté et empêché qu’ils aillent encore plus loin pour vendre nos HLM aux spéculateurs et nous livrer à Mr Vautour !

Pour les arrêter, il y a une chose à faire : descendre dans la rue !

Locataires, mal logé-es, sans abris, salarié-es, précaires, jeunes, étudiants, immigrés, exilé-es…. Tous et toutes ensemble ! En Allemagne, ils et elles l’ont fait, à nous de faire de même !

Un vrai budget pour le logement : 15 milliards c’est à dire 2,2% du PIB pour le logement, comme en 2012, pour rattraper et augmenter les APL, réaliser 300 000 logements sociaux par an, imposer 30% de HLM dans chaque commune en zone tendue d’ici 2030 !

Des mesures d’urgence : Arrêt des expulsions sans relogement et de la répression des sans abri et des squatters, interdiction des hausses et coupures d’énergie et d’eau, respect de la loi DALO et du droit à l’hébergement inconditionnel, réquisition des biens vacants de grands propriétaires, hausse de la taxe logements vacants, blocage des locations courte durée en zone tendue ;

Pour les HLM, arrêt des réformes libérales qui les étranglent, des ponctions de l’État dans les caisses HLM et du 1% Logement, des ventes, des démolitions imposées, des fusions forcées. Recrutement de salarié-es de proximités avec de bonnes conditions de travail et de rémunération.

Pour soutenir les locataires : Encadrer les loyers à la baisse, contrôler et sanctionner la fraude aux rapports locatifs, interdire les congés vente, aligner les droit des locataires de résidences sociales, d’étudiant-es,, de migrant-es, sur ceux des locataires HLM, abroger le bail mobilité, interdire les location AirBnb&Co en zone tendue ;

Un urbanisme pour les habitant-es et le climat, pas pour le profit : Des réhabilitations douces et co-élaborées avec les habitant-es dans les quartiers populaires, taxer les profits tirés de la spéculation foncière et immobilière, stopper l’artificialisation des sols, financer un grand programme pour le climat, l’isolation et la réhabilitation, sans hausse de loyer !

1er signataires : AFVS, AITEC, ALDA APPUI, ATMF, ATTAC FRANCE, BAGAGÉRUE, CGT, CNAFAL, CONSTRUIRE !, CONV. NAT. SERVICES PUBLICS, CNL, COPAF, CSP75, DAL, DIEL, FASTI, FLC ADEIC, FSU, FUIQP, MRAP, PAS SANS NOUS, SAF, SYND. UNIFIÉ BÂTIMENT RP CNT-F, UNION SYNDICALE SOLIDAIRES, SNPES PJJ FSU, STOP PRÉCARITÉ, Syndicat Magistrature, UTOPIA 56, ...