Pourchassé depuis 12 ans, pour avoir révélé des informations d’intérêt public, le fondateur de Wikileaks Julian Assange croupit depuis trois et demi dans la prison de haute sécurité de Belmarsh au Royaume-Uni, attendant de savoir s’il sera livré par Londres aux États-Unis. Où il risque jusqu’à 175 années de prison pour « espionnage ». En plus de l’immense injustice faite à un homme et à ses proches, la persécution de Julian Assange est aussi une tentative de criminalisation du journalisme d’investigation. C’est le droit d’informer et d’être informé qui est attaqué. Il s’agit d’une volonté d’intimider à la fois la presse – en particulier les journalistes qui seraient tentés de s’inspirer du travail de WikiLeaks – et les lanceurs d’alerte potentiels.
Le 8 octobre, une chaîne humaine entourera le Parlement britannique pour demander la libération de Julian Assange. Plus de 3 500 personnes se sont déjà inscrites pour y participer.Parallèlement à cette action, de nombreux rassemblements auront lieu dans le monde.
En France, le Comité de soutien Assange et les trente-sept organisations et médias signataires de « L’Appel de Paris pour Julian Assange » http://www.snj.fr/article/appel-de-paris-pour-julian-assange-1787130985 proposent de se réunir à 14 heures à côté de la réplique de la statue de la Liberté qui se trouve sur l’île aux Cygnes, sous le pont de Grenelle, dans le 15e arrondissement.