2024 : 76ème anniversaire de la Nakba

Il y a 76 ans, les Palestiniens vivaient la Nakba, c’est-à-dire la dépossession d’une partie de leur terre, le déplacement forcé, la mort de milliers d’entre eux !

Aujourd’hui, l’État d’Israël mène une guerre sans merci contre les Palestiniens qu’ils soient en Cisjordanie ou à Gaza : après des années de blocus les privant de tout, les Gazaouis subissent les attaques incessantes de l’armée israélienne qui, sous prétexte de combattre le Hamas, ne fait aucun cas des populations civiles qui constituent l’essentiel des dizaines de milliers de morts. et en Cisjordanie, la colonisation illégale se poursuit et les colons détruisent les biens des Palestiniens, tandis que l’armée israélienne intervient régulièrement dans les camps de réfugiés.

Les crimes commis par le Hamas le 7 octobre sont impardonnables. Ceux commis par le pouvoir israélien depuis des dizaines d’années le sont tout autant ! Et la spirale de haine, de morts, de guerre se poursuit et s’amplifie.

Il n’y a qu’une seule solution : le cessez-le-feu immédiat et complet, et l’application, contrainte s’il le faut, du droit international, avec la reconnaissance par l’ONU et de toutes les nations, de l’État de Palestine conformément à la résolution 292, au côté de l’État d’Israël, sur des frontières sures et reconnues (frontière dites de 67, avec Jérusalem-Est comme Capitale de la Palestine).

C’est alors que pourra commencer le travail de réconciliation entre les deux peuples qui devront, plus tard décider de leur avenir.

Pour l’immédiat, nous manifesterons samedi pour exiger
• encore et toujours le cessez-le-feu, avec des sanctions si le pouvoir israélien n’arrête pas ses bombardements,
• La libération des otages retenus par le Hamas à Gaza
• La libération des prisonniers politiques palestiniens retenus en Israël
• l’embargo immédiat sur les armes vers Israël, et la fin de la coopération militaire et sécuritaire,
• la reconnaissance immédiate et sans condition de l’État de Palestine par la France,
• l’arrêt de la colonisation de la Cisjordanie et des exactions des colons,
• Et l’intervention de la France à l’UE, pour aller dans ce sens, et en particulier la suspension de l’accord d’association UE-Israël.

Le large vote de l’assemblée générale de l’ONU en faveur de l’Etat de Palestine montre que la solidarité internationale n’est pas sans effet.

Aujourd’hui, il est possible que l’ensemble des pays membres de l’UE reconnaisse l’État de Palestine, il faut le faire !

À Paris, nous manifesterons samedi 18 mai 2024, à 14 h Place de la République.

Organisations signataires :

Mouvement de la Paix
MRAP
UAVJ
SNES
PCF