Face à la situation économique et sociale qui ne cesse de se dégrader et pour masquer les échecs cuisants du processus politique imposé par Kaïs Saïed, le pouvoir tunisien s’est lancé dans une campagne de répression et de harcèlement de tous ceux et celles qui s’opposent à la dérive autoritaire engagée depuis le 25 juillet 2021
La récente vague d’arrestations en Tunisie déclenchée depuis le 11 février 2023, ainsi que le déferlement xénophobe et raciste qui a ciblé les migrants subsahariens ont attiré l’attention et mis en lumière sur le niveau de dégradation de la situation dans le pays.
Cette vague d’arrestations a ciblé aussi bien des responsables politiques, des personnalités de l’opposition, des hommes d’affaires, du monde des médias, des syndicalistes, des avocats, des défenseurs des droits de l’homme.
S’ajoute à cela, l’adoption, par le chef de l’Etat et le conseil national de la sécurité, d’une série de mesures découlant directement de thèses racistes et xénophobes qui visent les migrant(e)s subsaharien(ne)s.
Nous appelons
- à la libération de tous les détenus politiques et d’opinions
- au respect de l’indépendance de la justice, seule garantie d’une réelle lutte contre la corruption ;
- à la sauvegarde de la liberté d’expression et de presse ;
- à l’abrogation du décret-loi 54, qui menace ces les Libertés
- Contre le Racisme d’ Etat et pour le soutien des subsahariens en Tunisie
Pour une Tunisie libre et indépendante, respectueuse des droits humains et démocratiques !