>>> Comme chaque premier mercredi du mois, le rassemblement aura lieu à proximité de l’ambassade des Etats-Unis (angle rue de Rivoli / jardin des Tuileries). Rappelons que depuis plus d’un an Mumia a obtenu un droit d’appel de sa condamnation et que sa défense a déposé à cet effet un mémoire en septembre dernier. De son côté, la justice de Pennsylvanie n’a toujours pas décidé devant quelle Cour et quand s’ouvrira le procès. Aurait-elle peur de la manifesation de la vérité en reconnaissant ses fautes et ses erreurs face aux preuves de l’innocence de Mumia qu’elle n’a jamais voulu entendre, les écartant ou les détruisant au besoin. L’enjeu de l’année 2020 est entre ses mains et celles de la mobilisation portant l’exigence de sa libération.
>>> LA PEINE DE MORT AUX ETATS-UNIS
En 2019, l’application de la peine de mort est resté près de son plus bas niveau avec un total de 22 exécutions, 37 nouvelles condamnations à mort et 2.656 personnes dans les couloirs de la mort dans tout le pays. Malgré les progrès constatés - abolition et moratoire dans plusieurs Etats, opinion publique majoritaire contre la peine de mort à condition d’être remplacée par la prison à vie - il reste encore beaucoup de travail à faire pour les abolitionnistes américains. D’autant que le gouvernement Trump agit en sens inverse avec l’objectif de mettre un terme au moratoire de fait sans exécution depuis 16 ans au plan fédéral. Pour le moment la Cour suprême des Etats-Unis vient de rejeter sa demande.
Lire l’intégralité du rapport du Death Penalty Information Center en cliquant sur ce lien :
http://www.worldcoalition.org/fr/DPIC-Report-on-the-2019-Death-Penalty-Usage-in-the-US.html
>>> PENNSYLVANIE : LA MORT PAR INCARCÉRATION jusqu’en fin de VIE
En Pennsylvanie, plus de 5.400 prisonniers sont condamnées à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle. Aux États-Unis, une personne sur dix purgeant sa condamnation à vie est incarcérée en Pennsylvanie. L’État de Pennsylvanie est classé au deuxième rang fédéral derrière la Floride. Dès leurs condamnations ces personnes ont la quasi-certitude de mourir en prison. Très peu de recours se traduisent en effet par l’admissibilité à la libération conditionnelle ou à des changements de commutation de la peine. Lisez le reportage du journal THE APPEAL (pièce jointe) qui est allé à la rencontre de ces prisonniers âgés et handicapés dans une prison d’Etat en Pennsylvanie.