Pour la justice climatique et la solidarité internationale

Le MRAP appelle à participer aux mobilisations du samedi 12 novembre initiées par la Coalition COP27. Pour construire la solidarité internationale, la paix et la justice il est impératif d’agir contre la crise climatique et pour la justice climatique.
Le climat n’attend pas !
L’activité inconsidérée et irresponsable de l’humanité menace la survie de notre écosystème. Les dérèglements du climat se multiplient, de nombreuses espèces animales et végétales disparaissent, les risques de famine augmentent. L’accès aux ressources naturelles et aux matières premières exacerbe les conflits. Des guerres pour l’eau se développent. Des régions entières seront bientôt inhabitables.
Le changement climatique alimente les migrations de ceux qui fuient la misère, la guerre, la famine, l’instabilité politique et cherchent un asile pour construire leur avenir et celui de leurs familles.
Face à l’urgence climatique et à ses défis, il appartient à la société civile de poursuivre ses mobilisations pour exiger des États et des entreprises qu’ils prennent les décisions qui s’imposent.
Notre appel est un appel à l’action.
La lutte contre la crise climatique et pour la justice climatique est incompatible avec les politiques autoritaires, extractivistes, néocoloniales, xénophobes et racistes et ne garantissant pas les droits de tous les peuples et communautés humaines. Cette lutte passe par la promotion des droits humains et la protection de leurs défenseurs.
A l’occasion de la COP27, tous les pays doivent prendre des engagements contraignants pour la réduction des émissions polluantes et pour garantir un environnement sain et favorable à tous les humains.
Les pays riches, principaux responsables des émissions de gaz à effet de serre ont des responsabilités historiques dans la crise climatique. Ils ont l’obligation de rétablir l’équilibre climatique en réduisant leurs émissions à zéro et en fournissant aux nations plus pauvres le soutien financier et technologique nécessaires pour faire face à la crise. Cette obligation ne saurait se réduire à des faux-semblants leur permettant de contourner leurs responsabilités et de continuer à faire subir aux communautés indigènes les conséquences dévastatrices de leurs stratégies d’évitement.
Ils doivent reconnaître que le fardeau de la dette auquel sont confrontés de nombreux pays en développement est exacerbé par le changement climatique et donc annuler cette dette et transférer les fonds qu’ils ont promis.
Le MRAP réaffirme sa solidarité avec tous les peuples victimes de conflits et les peuples en lutte pour le progrès social, la liberté, la démocratie et la paix.

Le MRAP, le 8 novembre 2022