Sans méconnaître les difficultés de certains habitants ni des riverains, il n’est pas admissible qu’une population en oblige une autre à fuir en pleine nuit dans des conditions inacceptables de violence.
Le MRAP ne souhaite évidemment pas stigmatiser un quartier ni négliger les responsabilités politiques de ces situations. Il s’agit de montrer les limites, inscrites dans la loi, qu’on ne doit pas franchir, y compris dans des conflits de voisinage.
Rien ne saurait justifier de tels propos et de tels actes qu’il ne faut à aucun prix banaliser au risque de les voir se réitérer si aucune réponse pénale n’est envisagée.
« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. » (Déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948, article 1er)
* Voir l’article sur le site du comité local de Saint-Nazaire