Le mois de novembre a été riche en événements :
A Perpignan, Josie Boucher militante associative notamment engagée dans la
solidarité aux sans papiers a été poursuivie par le maire Louis Aliot car elle
avait déclaré lors d’une manifestation de solidarité aux réfugiés ukrainiens « les
réfugiés ukrainiens n’ont pas grand-chose à attendre des fascistes ». Nous lui
avons apporté notre soutien au travers de son comité de défense.
Dans sa tentative de dédiabolisation le RN ne supporte pas d’être associé aux
fascistes.
Le 11 novembre nous avons signé l’appel pour la réhabilitation des fusillés de
la guerre de 14-18.
Les 11, 12, 13 novembre, nous avons représenté le MRAP au congrès du
syndicat des avocats de France à Montpellier. Leurs positions rejoignent celle
du MRAP :
Ils dénoncent une politique sécuritaire de la justice et du droit, demande l’accès
effectif au droit et à la justice pour tous notamment au travers une augmentation
de l’aide juridictionnelle, le renforcement des droits de la défense dans les
procédures pénales, de la réparation du préjudice au titre du licenciement
abusif intégrale et dissuasive, de garantir une meilleure prise en charge des
mineurs dans les départements. Le SAF appelle à régulariser les étrangers
présents en France sous condition de résidence, d’emploi ou d’enfants
scolarisés ainsi que les étrangers ayant travaillé dans des secteurs d’activités
considérés comme essentiel pendant la période d’urgence sanitaire, d’ouvrir les
actions de groupe en matière de discrimination. Le SAF déclare que le
gouvernement affiche depuis les attentats de septembre et octobre 2020 une
politique de répression administrative par le biais de dissolutions ou de menaces
de dissolution contre toutes les associations critiquant des politiques d’État
qu’elles jugent discriminatoires, racistes ou islamophobes. Le SAF demande
que l’impunité des forces de l’ordre doit cesser, qu’une véritable autorité
indépendante de contrôle de la police soit créée, qu’un encadrement par la justice de la garde à vue soit assuré, que l’article 78-2 du code de procédure
pénal soit modifié pour interdire tout contrôle d’identité discriminatoire
( notamment par la remise d’un récépissé spécifiant le motif du contrôle),
l’abrogation des lois sécuritaires et de surveillance, l’interdiction des armes
dites non létales pour la police. Le SAF considère qu’une réflexion globale et
urgente doit être menée sur la politique pénale en matière de sécurité
intérieure… L’ensemble de ce congrès peut être retrouvé sur le site du Syndicat
des Avocats de France.
Le 11 novembre nous avons accueilli sur le parvis de l’ Hôtel de Ville avec
deux élues de la ville, la marche pour l’égalité initiée par la Fédération de la
Maison des Potes.
Nous nous sommes associés à la signature de l’appel et à la manifestation suite
à l’agression physique de militants du Poing Levé puis des tags sur la
devanture de la Cimade et des locaux du Poing Levé par des groupuscules
d’extrême droite.
La manifestation à l’Université Paul Valéry a rassemblé le 14 novembre, 150
personnes malgré une pluie diluvienne.
Le 22 novembre nous vous envoyons un nouvel appel pour la libération de
Salah Hamouri, militant et avocat palestinien.
Nous avons participé aux actions du collectif pour la Palestine auquel nous
sommes partie prenante en faisant signer la pétition citoyenne européenne aux
étudiants les 9, 17 et 24 novembre pour interdire le commerce des colonies
israéliennes sur le marché européen. En commercialisant les produits des
produits des colonies israéliennes, l’Union européenne se rend complice de la
colonisation. Il manque encore 800 000 signatures pour que la Commission
européenne examine cette proposition.
Pour signer ou faire signer : www.plateforme-palestine.org/StopSettlements
Depuis le 20 novembre, les Kurdes sont victimes d’une agression militaire de
la Turquie.
Des écoles, des hôpitaux et d’autres cibles civiles comme des dépôts de blé dans la zone frontalière de la Syrie sont bombardés. Depuis le 17 avril, le
régime d’Erdogan a utilisé plus de 2700 fois des armes chimiques qui sont
interdites, dans le sud du Kurdistan.
Les 24 et 25 novembre nous avons participé à des rassemblements à l’appel
des associations kurdes pour protester contre cette agression et rejoint le
collectif afin d’organiser ces manifestations. 70 personnes étaient présentes le
24 et seules 20 le 25.