Nouvelles d’extrême droite :
Le maire de Perpignan dans son désir de développer sa notoriété politique après s’être emparé de la mairie et de quatre circonscriptions du département des Pyrénées Orientales souhaitait déplacer le festival « les Déferlantes » à Perpignan. Ce festival attire 100 000 personnes chaque année. Les groupes Rock Indochine et Louise Attaque ont signifié en janvier, à la direction du festival leur volonté d’annuler leur participation à ce festival si tel était le cas. Le festival n’aura pas lieu à Perpignan.
Louis Alliot a perdu également au niveau judiciaire dans son acharnement anticatalinisme contre le lycée-collège de la Bressola et pour l’installation d’une crèche de Noël dans l’enceinte de la mairie.
Le maire de Béziers a également perdu devant le tribunal administratif pour l’installation d’une crèche dans l’enceinte de la mairie mais ce n’est pas le préfet qui a poursuivi la mairie pour atteinte à la laïcité mais la Ligue des Droits de l’Homme ( la décision a été rendue le 21 décembre).
Le préfet de l’Hérault n’a également pas empêché l’intervention violente des militants d’extrême droite contre des supporters de l’équipe de foot marocaine le 14 décembre place de la comédie, ni selon Midi Libre fait procéder à des arrestations contrairement aux décisions prises à Paris ou dans d’autre villes.
Par contre il est intervenu le 9 janvier pour faire procéder à l’évacuation des demandeurs d’asile et autres migrants qui campaient faute d’hébergement assuré par l’État au Mas de Brousse à Montpellier. Ce terrain appartenait à la ville et était inoccupé. C’est le maire, Michaël Delafosse qui avait obtenu du tribunal cette expulsion sans aucune solution de relogement.
En Bretagne c’est la mairie de Callac qui a dû renoncer à son projet d’accueil et d’insertion des migrants du fait des menaces de l’extrême droite, en particulier du parti « Reconquête » envers les élus de la commune, à l’absence de suite donnée à leurs dépôts de plainte et au gazage par les gendarmes des centaines de manifestants qui se sont opposés au rassemblement devant la mairie des militants d’extrême droite.
Notre comité a répondu à une demande d’interview de la radio chrétienne RCF pour présenter l’objet de notre association et nos actions le 4 janvier.
Le 12 janvier nous organisions avec la Carmagnole une conférence avec Olivier Le Cour Grandmaison, politologue et universitaire à Evry Val d’Essonne, sur les mémoires de la colonisation de la France en Algérie et ceci particulièrement du fait du projet porté par le maire de Montpellier de « l’institut de la France et de l’Algérie ». Ce projet est dans la veine de celui de Georges Frêche et porte sur la réconciliation des deux peuples comme le propose le rapport de Benjamin Stora.
Peut-il y avoir de paix sans justice et reconnaissance du crime contre l’humanité qu’est la colonisation ? 60 personnes ont participé à ce débat.
Le 15 janvier nous avons rencontré l’association « Avec toit » qui héberge 70 migrants dans des logements mis à disposition par la mairie et rénovés par l’association.
Le 19 janvier nous avons participé à l’ouverture de la 17ème édition du cinéma algérien.
Le 24 janvier nous avons participé à la réunion de bilan des manifestations pour les migrants du 18 décembre et des perspectives posées par la loi Darmanin « pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration ».
Les 25 et 26 janvier nous avons distribué et fait signer devant la salle Rabelais et la Faculté de médecine, la pétition citoyenne européenne pour interdire la commercialisation des produits provenant des colonies israéliennes en Europe.
Il reste quelques jours pour la signer.
Le 26 janvier, nous signons l’appel du NPA pour dénoncer la dégradation de leur locaux par des groupes d’extrême droite ( dégradations qui faisaient suite à celle de Poig Levé, de Solidaires et de la Cimade).
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