Le début de l’enquête montre que l’assassin serait un homme animé par diverses théories complotistes et en particulier une hantise de la présence en Europe de résidents étrangers. Même s’il se confirmait qu’il s’agit d’un individu isolé, il faut faire le lien entre les délires individuels et le contexte de haine qui imprègne une partie de notre société. De soi-disant « penseurs » hélas trop médiatisés, des groupes identitaires, voire certains partis politiques se répandent dans les médias ou les réseaux sociaux. Il n’est pas étonnant que certains individus fixent leur haine sur des thèmes comme celui du « grand remplacement »et passent à l’acte.

La dénonciation et la mise hors jeu des théories racistes, xénophobes et haineuses en général est la tâche indispensable que le MRAP, avec d’autres, mène inlassablement.

Paris, le 20 février 2020