Le MRAP solidaire des 7 de Briançon
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Bastien, Benoit, Eleonora, Juan, Lisa, Mathieu et Théo seront jugé(e)s le 8 novembre 2018 au tribunal de Gap (Hautes-Alpes). Dans la France de la « liberté et de la fraternité » ils risquent la prison et 750 000 euros d’amende, pourtant, c’est la « non-assistance à personne en danger » qui constitue un délit. Ce principe ne s’appliquerait donc pas aux migrants ?
Alors que « Génération Identitaire », ce groupe violent d’extrême droite n’est toujours pas interdit et ne fait l’objet d’aucune poursuite, le MRAP réaffirme que la solidarité ne peut constituer un délit mais bien au contraire la preuve de notre humanité face au racisme et à la xénophobie. Bastien, Benoit, Eleonora, Juan, Lisa, Mathieu et Théo et toutes celles et ceux qui tendent une main fraternelle aux migrants fuyant les guerres, la répression, la misère sont l’honneur de la France.
Le Conseil constitutionnel a d’ailleurs, enfin reconnu la fraternité comme un principe constitutionnel. Le MRAP demande la relaxe des « 7 de Briançon » et la fin de toute poursuite à l’encontre des « délinquant(e)s de la solidarité » dont les militants du MRAP sont fiers de faire partie.
Paris, le 5 novembre 2018