Le 7 mai, refuser la xénophobie et le racisme !

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A ce second tour, un maximum de voix doit dire non à celle qui a fait du racisme et de la xénophobie, du rejet de l’étranger, de l’immigré, du musulman – ou supposé tel – son fond de commerce identitaire, la base de son projet d’exclusion et de haine. Ce résultat n’est pas seulement dû à son seul discours. Il a trouvé de l’écho depuis trop d’années dans les politiques menées par les gouvernements successifs, particulièrement en matière de discriminations et d’immigration.En tout état de cause, le MRAP continuera de dénoncer de toutes ses forces la « supercherie » du discours du Front National qui vise à sceller une alliance entre la France conservatrice et xénophobe et la « France qui souffre et qui veut que ça change ». Cette dernière n’a rien à attendre du Front National : l’extrême droite n’a jamais et nulle part, été synonyme de progrès social et économique, bien au contraire. L’avenir est à un monde ouvert où les peuples vivent fraternellement dans l’égalité, l’échange et la coopération.Il n’est pas de la responsabilité du MRAP d’appeler à choisir parmi les programmes politiques proposés aux citoyens. Mais il rappelle que l’avenir de nos sociétés est dans la construction d’un vivre-ensemble débarrassé de la xénophobie, de toutes les formes de racisme et de discrimination, des inégalités sociales sources de souffrance, de concurrence entre les personnes, de ghettoïsation.Le MRAP poursuivra ses engagements pour une véritable égalité des droits, le refus et l’éradication des idéologies de haine et de rejet de l’autre. Profondément attaché aux valeurs de Liberté, d’Egalité et de Fraternité, il appelle tous les citoyens qui s’en réclament à se mobiliser et à rejoindre son combat antiraciste, pour les défendre.Il appelle à faire du 1er mai 2017 une grande journée de mobilisation contre les idées du Front National qui, rappelons-le, ont tué le 1er mai 1995 à Paris.Le MRAP invite tous les électeurs à ne pas se tromper de colère : le vote Front National est une impasse et un danger pour les libertés, la laïcité, la paix et la République.Paris le 24 avril 2017