En 1965, l’Assemblée générale de l’ONU adoptait la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale et en 1966 elle décidait que chaque année, le 21 mars serait la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale. Elle engageait ainsi la communauté internationale à redoubler d’efforts pour éliminer toutes les formes de discrimination raciale. 

Ce combat est hélas plus que jamais d’actualité. En France, le MRAP a contribué à l’adoption de la loi de 1972 contre le racisme, suivie depuis d’une législation contre les discriminations. Il mène une action juridique permanente pour poursuivre les actes, propos et pratiques qui émaillent tristement, parfois tragiquement, la vie de tous les résidents de notre pays, sur la base de leur apparence, de leur origine ou de leur religion. Il dénonce également les mécanismes qui perpétuent au sein de la société certains traitements inégaux entre les citoyens.

L’Europe toute entière entretient trop souvent un rapport de rejet vis-à-vis des populations qui viennent y chercher un refuge, ou simplement un autre avenir. Le MRAP participe activement à combattre toutes les idéologies xénophobes et à construire un autre accueil fondé sur la liberté de circulation et d’installation des êtres humains.

C’est dans le monde entier que le racisme continue à faire des ravages. En 2020 de nombreuses manifestations ont rappelé combien le racisme perpétuait une violence séculaire dans la société américaine et ailleurs, combien certaines minorités ethniques, dans certains pays, étaient toujours l’objet de persécutions et de tentatives d’élimination. Il n’y a pas de combat antiraciste sans une solidarité active avec toutes les populations discriminées ou agressées dans leur droit à l’égalité ou simplement à la survie.

Le MRAP appelle à participer à toutes les initiatives qui, le 21 mars ou dans la semaine qui entoure cette date, contribueront à ce combat essentiel à l’avenir de l’humanité.

Paris, le 17 mars 2021