Le MRAP, qui s’était évidemment constitué partie civile dans cette affaire, accueille cette décision avec d’autant plus de soulagement et de satisfaction que la Cour d’appel a aggravé les peines prononcées en première instance, allant ainsi au-delà de ce qu’avait requis le Procureur de la République.
C’est un signal fort, qui fait du mobile raciste une circonstance véritablement aggravante et traduit la prise en compte de la gravité des faits, dans un contexte marqué par la résurgence du racisme anti-asiatique.
Bureau National, le 12 novembre 2020