Le parlement se trouvait obligé de suivre et de modifier la loi : on ne peut plus poursuivre une personne qui apporte un soutien strictement humanitaire ne peut plus être poursuivie, y compris pour l’aide « la circulation » ou le « séjour » des migrants (mais en excluant encore « l’entrée »).
En conséquence, la cour de cassation annulait la condamnation de Cédric Herrou. Mais le parquet général s’acharnait et faisait un pourvoi contre cette décision ! Le 31 mars 2021, la cour de cassation lui inflige un rare camouflet : elle rejette ce pourvoi et la relaxe de Cédric Herrou est définitive.
Le MRAP se félicite de cette volonté sans faille d’un citoyen courageux et l’ampleur du mouvement social qui l’a soutenu ait abouti à une évolution positive de la législation. C’est tout le mouvement de solidarité avec les migrants qui se trouve ainsi conforté dans le combat sans cesse entravé qu’il mène.
Paris, le 2 avril 2021
Crédit photo : Humanité