Les enfants n’échappent pas à la politique de terreur menée par l’occupant israélien
Depuis 1967 plus de 800 000 Palestiniens, dont 17 000 femmes ont été emprisonnés par Israël. Presque toutes les familles palestiniennes ont des membres qui ont subi des peines d’emprisonnement.
Depuis 2000, au moins 16 000 enfants palestiniens ont été arrêtés, interrogés et inculpés par la justice militaire israélienne, soit 500 à 700 par an.
En 2021, plus de 1147 enfants ont été arrêtés par l’armée et la police israéliennes. Selon le Club du prisonnier palestinien, 82 enfants sont morts : 66 d’entre eux en mai sous les bombardements de Gaza et 16 assassinés par l’armée israélienne en Cisjordanie. Au 10 mars 2022, 160 enfants sont toujours détenus.
Pour ces enfants,
- Des arrestations très violentes, le plus souvent lors de raids nocturnes, devant des parents impuissants
- Interrogatoires sans accompagnement d’un parent, ni d’un avocat, menacés pour signer des aveux en hébreu, victimes de violence verbale ou physiques, voire torturés. Ils peuvent être placés à l’isolement plusieurs jours.
- Les autorités israéliennes ne leur épargnent rien : ils peuvent également être placés en détention administrative.
- Les enfants palestiniens sont détenus dans les prisons israéliennes, dans des conditions intolérables, privés de scolarité, reçoivent très peu de visites de leur famille.
- Ils peuvent être assignés à résidence : leur maison devient leur prison et leurs parents leurs geôliers.
Cette stratégie de harcèlement, de maintien dans l’insécurité permanente est une pièce maîtresse de l’occupation de la Palestine et attaque délibérée contre toute la société civile palestinienne.
La détention administrative, arme politique pour tenter d’empêcher la résistance palestinienne
Actuellement, 490 Palestinien-ne-s sont en détention administrative, dont des femmes et des enfants. Ce régime hérité du mandat britannique permet de maintenir une personne en prison sans motif, sans jugement et pour une durée indéfiniment renouvelable, avec privation de visites. C’est en particulier le cas de l’avocat franco-palestinien, Salah Hamouri, arrêté le 7 mars et condamné à 3 mois de détention administrative. De longues grèves de la faim ont été et sont menées pour obtenir l’abolition de ce régime inique.
Israël veut réduire au silence des ONG de défense des droits humains, dont Addameer
En octobre 2021, le ministre israélien de la Défense a publié un ordre qualifiant six ONG palestiniennes, d’organisations
« terroristes », dont : Addameer qui défend les droits humains et les droits des prisonniers politiques, Defense for children – International-Palestine (DCI-P), qui documente et dénonce les graves violations des droits humains commises à l’encontre des enfants. C’est une manœuvre politique honteuse, dont l’objectif est d’asphyxier financièrement ces organisations, et tenter de les museler pour les empêcher de documenter l’enquête de la Cour Pénale Internationale sur les pratiques criminelles de l’État d’apartheid israélien
de tous les enfants palestiniens emprisonnés par Israël et de façon urgente Ahmad et Amal et de tou-te-s les prisonnier-ère-s politiques palestinien-ne-s