Reconnu coupable de violences volontaires avec arme et injures racistes, le prévenu a écopé de cinq ans de prison, dont deux avec sursis. En outre, diverses peines complémentaires ont été prononcées : une amende de 300 euros, une interdiction du port d’arme de quinze ans, une privation du droit d’éligibilité de cinq ans, une annulation de permis de conduire assortie d’une interdiction de le repasser avant trois ans et une confiscation de son véhicule.
Un mandat d’arrêt a également été délivré à l’encontre de l’agresseur, signifiant son incarcération immédiate, et ce, malgré son absence lors de l’audience.
Si les faits n’ont pas été requalifiés en tentative d’homicide volontaire, alors même que la vidéo montrait une volonté claire de tuer et que la victime avait dû sauter sur le capot du véhicule de son agresseur pour éviter d’être percuté, le MRAP se félicite toutefois que les juges soient allés au-delà de ce qu’avait requis, de manière assez peu intelligible, le Procureur de la République le 22 juin dernier, à savoir une peine de six mois de détention à domicile sous surveillance électronique, dont deux mois avec sursis.
Paris, le 6 juillet 2021