Cette agression a bien eu lieu à raison de la religion supposée de la victime. Ainsi que l’a affirmé le Premier ministre "nous ne pouvons pas accepter qu’un enfant soit agressé en raison de signes extérieurs qui disent sa conviction religieuse." Et cela concerne tous les hommes et toutes les femmes.
Une fois de plus, le MRAP s’élève contre l’antisémitisme dont la banalisation devient de plus en plus inquiétante pour le respect du "vivre ensemble". Il appelle à la plus grande vigilance contre toutes les formes de racisme quelles qu’en soient les victimes et les auteurs.
Il rappelle que la loi de 1905, qui fonde la laïcité, garanti la liberté religieuse et qu’il appartient à l’Etat d’assurer la sécurité des citoyens.
Il attend des pouvoirs publics qu’ils fassent diligence pour que les auteurs de ces faits soient punis et qu’ils prennent des mesures afin que de tels actes ne puissent se reproduire.
Paris le 31 janvier 2018