75 ans après la libération d’Auschwitz la conscience universelle se souvient
- Communiqués
Le 27 janvier 1945 il y a 75 ans jour pour jour, le camp d’extermination d’Auschwitz situé en Pologne, était libéré par les troupes soviétiques.
C’est dans ce lieu que se joua la phase la plus achevée du génocide contre les Juifs et les Tsiganes. C’est cette date qui a été choisie par l’ONU pour célébrer la mémoire des génocides et des crimes contre l’Humanité.
Cet évènement intervient dans un contexte où l’antisémitisme connaît une résurgence sans précédent dans de nombreux pays d’Europe et où l’extrême droite présente dans plusieurs gouvernements ou parlements nationaux n’a de cesse de prôner la minimisation voire la négation des effroyables forfaits des assassins nazis et de leurs complices.
- Soixante-quinze ans après Auschwitz on assiste à la monté des haines qui visent non seulement les communautés juives mais aussi à la résurgence de la vieille stratégie faisant des réfugiés et des immigrés des boucs émissaires.
- Soixante-quinze ans après Auschwitz des gouvernements, comme récemment ceux de la Pologne ou de la Lituanie refusent de reconnaître la complicité de leurs pays avec l’occupant nazi.
- Soixante-quinze ans après Auschwitz des faiseurs de haines, nostalgiques de la force et du mépris de l’individu, sont présents dans de nombreux parlements de pays européens (France, Allemagne, Pologne, Roumanie…).
- Soixante-quinze ans après Auschwitz une certaine extrême-droite avec des réseaux bien structurés continue à nier la Shoah avec des moyens de communication sans précédent fournis par les réseaux « sociaux » (Dieudonné, Soral, …).
- Enfin, soixante-quinze ans après Auschwitz l’antisémitisme continue à tuer comme cela fut le cas récemment en France et en Allemagne.
Pour sa part le MRAP, reste vigilant contre ces idéologies destructrices et rappelle à l’occasion de cette commémoration que le Serment de Dora (1945) appelait à la mobilisation des générations futures contre toutes les formes de racisme ; la plus belle manière d’honorer ce serment est de nous en souvenir pour gagner ensemble ce combat pour la fraternité qu’il est urgent de mener !
Paris, le 24 janvier 2020