Il y a dix ans, cette communauté avait déjà été frappée par des agents hostiles à ce groupe ethnique persécuté depuis de longues années par le gouvernement turc, sans qu’aujourd’hui encore justice soit rendue.
Cette fois, il semble, sous réserve de l’enquête, que ce soit l’acte d’un individu obnubilé par la haine des étrangers. Il est par ailleurs déjà poursuivi pour l’agression d’un campement de migrants.
Le motif « racisme » ayant été retenu contre l’assassin, le service juridique du MRAP est saisi.
Le MRAP apporte tout son soutien aux proches des victimes et à leur communauté et il participera à toutes les manifestations prévues à Paris ou en province.
Le MRAP souligne aussi qu’un tel acte, même individuel, n’est pas sans rapport avec les campagnes permanentes de certaines forces politiques qui cultivent le rejet des étrangers. La proposition d’une énième loi sur l’immigration participe à cette culture de la xénophobie.
Le passage à l’acte de certains est aussi une responsabilité collective.