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Les migrants installés illégalement sur le site du pôle hippique de Saint-Lô relogés

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Les forces de l'ordre sont intervenues ce vendredi matin au pôle hippique de Saint-Lô pour faire l'étude de la situation administrative des migrants qui s'étaient installés illégalement sur le site samedi dernier.

La situation des migrants qui s'étaient installés illégalement sur le site du pôle hippique de Saint-Lô sera examinée par la préfecture de la Manche ces prochains jours La situation des migrants qui s'étaient installés illégalement sur le site du pôle hippique de Saint-Lô sera examinée par la préfecture de la Manche ces prochains jours
La situation des migrants qui s'étaient installés illégalement sur le site du pôle hippique de Saint-Lô sera examinée par la préfecture de la Manche ces prochains jours © Maxppp

Des policiers de la PAF sont intervenus à 10H ce vendredi matin au pôle hippique de Saint-Lô pour dresser un état de la situation des 37 migrants qui s'étaient installés illégalement samedi dernier dans 7 anciens logements de palefreniers. Des logements à l'abandon, vétustes qui font partie d'un plan futur de réhabilitation, mais qui aujourd'hui, ne sont pas aux normes de sécurité. Parmi ces migrants : des femmes mais aussi une vingtaine d'enfants âgés de quelques mois à 17 ans.

Le préfet de la Manche : "Ce n'est pas une évacuation"

Ces migrants, jusqu'ici, occupaient des logements appartenant à la communauté de communes de Saint-Lo Agglo qui souhaitaient les récupérer. Ils ont donc investi ces anciennes maisons sur le pôle hippique. Le pôle hippique qui a porté plainte samedi 1er avril, 4 jours plus tard, le 5 avril le préfet prenait un arrêté d'expulsion les obligeant à quitter les lieux sous 24h donc d'ici ce vendredi soir. Mais le préfet de la Manche Frédéric Périssat a tenu à faire une mise au point à notre antenne ce vendredi : "Il n'est pas question d'évacuation, c'est l'étude de la situation administrative de ces personnes, c'est pourquoi j'ai envoyé des fonctionnaires de la PAF pour que l'ion prenne les identités, les compositions familiales et en fonction de ces situations nous avons fait des propositions d'hébergement que les personnes ont accepté. Elles ont quitté les lieux. Ces familles seront reçues en préfecture pour régularisation ou notification à obligation de quitter le territoire français." A cette heure les personnes sont reparties accompagnées de l'association saint-loise d'aide aux migrants vers l'association Coallia où elles seront réparties vers les différentes solutions d'hébergement. Tout s'est déroulé dans le calme.

Un recours en justice déposé

Le MRAP dénonce dans un communiqué ce qu'il appelle lui une "évacuation" et s'inquiète du sort de ces 35 personnes, dont les femmes et les enfants. Un recours en justice a été déposé. Jacques Declomesnil le président du MRAP Comité Manche : "ça nous choque, car les délais sont très rapides. Il y a des familles et des jeunes enfants. C'est vraiment le reflet d'une société où l'on pénalise les plus pauvres et les plus démunis." Aujourd'hui ces migrants sont relogés dans des logements ou des hôtels sur Saint-Lô en attendant leur RV à la préfecture après examen de leur situation administrative.

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