Dans la grande salle de la bourse du travail, remplie d’auditeurs attentifs et studieux, les débats ont été passionnants et passionnés…
La loi de 1972 que l’on pourrait renommer « loi LYON-CAEN » du nom du Président du MRAP qui en avait écrit dès 1959, l’essentiel des articles, a été arrachée de haute lutte par le combat acharné du MRAP, treize années durant.
Ainsi, depuis 45 années, l’expression raciste n’est pas une opinion mais un délit !
Sa fonction matricielle a été employée depuis, pour lutter contre d’autres discours de haine tels que ceux stigmatisant les homosexuels, les femmes et les handicapés. Mais les propagateurs du racisme adoptent une stratégie de discours d’évitement qui rend difficile, malgré l’évolution législative, la mise en œuvre de la loi.
Cette loi doit être aujourd’hui améliorée en urgence pour contrer le déversement de haine que l’on trouve quotidiennement sur les réseaux sociaux en prenant soin de préserver la liberté d’expression.
Réprimer la propagande raciste sans porter atteinte à la libre communication des pensées et des opinions : Tel est l’enjeu de cette nouvelle codification que le MRAP appelle de ses vœux.
Paris, le 21 octobre 2017