Pour un monde sans murs : 4ème Journée Internationale

Du Mur d’apartheid israélien dans les territoires palestiniens au Mur de la honte étasunien à la frontière du Mexique en passant par le Mur marocain au Sahara occidental et les nombreux murs anti-migrants dans le monde, près de 70 murs déchirent les terres et la vie des gens. Fortement militarisés, ils sont responsables de milliers de morts et sont la cause d’expulsions, d’exclusions, d’oppressions et de discriminations. Avec l’épidémie de Covid-19, les murs sont devenus encore plus hauts et plus brutaux.

Lancé par l’ONG palestinienne « Stop the Wall » en 2017, l’appel à une journée internationale pour un monde sans murs est relayé aujourd’hui par plus de 400 organisations, réseaux et mouvements dans le monde.
Les murs empêchent la liberté de mouvement et l’autodétermination des peuples. Ils sont le symbole d’un monde où les guerres, la militarisation et l’exclusion remplacent la justice, la liberté et l’égalité. Construits pour renforcer les frontières, ils contribuent à la domination des puissants. Ces murs, visibles ou invisibles, maintiennent des dizaines de milliers de personnes en prison, empêchent la libre circulation des migrants et réfugiés, entraînent des restrictions au droit d’asile et des blocus comme ceux de Cuba et de Gaza.
Ces murs sont aussi culturels. Les « murs numériques », quant à eux, façonnent de plus en plus nos sociétés : ils discriminent l’accès à l’information et à la communication et imposent des systèmes sophistiqués de surveillance et de contrôle.